Collections belges et luxembourgeoises - dimanche 19 décembre 2021 - 14 h 00
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1 image(s) Estimation : 200/300 €
Adjudication : 0 €LOT N°120
Corbeille à anses en verre incolore
Travail italien, Murano, probablement du XVIIIe siècle
Diamètre: 14 cm -
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1 image(s) Estimation : 200/300 €
Adjudication : 400 €LOT N°122
Carafe en verre gravé à décor floral
Travail espagnol, La Granja San Ildefonso, XVIIIe siècle
Hauteur: 25,5 cm -
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4 image(s) Estimation : 200/300 €
Adjudication : 1000 €LOT N°131
Grande chope couverte en verre émaillé à décor de blason et floral
Inscriptions: "FERDINAND.DAMIAN.CHVRFVRST.VON.MAINZ." et daté 1643
Travail allemand du XVIIe siècle
Hauteur: 38 cm
(accident)
On y joint deux chopes en verre émaillé
Travail allemand du XVIIe siècle
Hauteurs: 20,5 et 21,5 cm
(accidents) -
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Estimation : 10000/15000 €
Adjudication : VenduLOT N°136
Rare et importante icône du bienheureux et grand martyr Nikita (Nicétas le Goth).
Tempera sur bois
Au centre une représentation en pied, entouré de 16 scènes de sa vie en cantons.
Restaurations et usures, légers manques. Les légendes ajoutées postérieurement.
Russie, école de Novgorod, XVIIe siècle
90,5 x 75,5 cm
Provenance:
- Collection Otto-O'Méara et son épouse née Moselli
- Leur vente, Galerie Georges Giroux, Bruxelles, 15-16-17 octobre 1928, lot 304 (reproduite au catalogue sous le n°94)
- Collection privée, Belgique
Provenant de l’importante collection d’icônes d’Otto-O’Méara, une des deux seules qui existaient en dehors de la Russie, l’exportation en étant à l’époque interdite vers l’Occident, cette oeuvre faisait partie de la série des pièces exceptionnelles de l’école de Novgorod.
Historique:
Nicétas le Goth est un chrétien martyr mort en Roumanie en l'an 372, reconnu saint et vénéré par les catholiques et les orthodoxes. Goth d'origine, Nicétas naquit et vécut sur les bords du Danube. Il reçut le baptême de l'évêque Théophile qui participa au premier concile de Nicée (d'où sans doute son nom de baptême). Avec l'évêque goth d'origine grecque Ulfila, il évangélisa ses compatriotes goths qui étaient en majorité disciples de l'arianisme.
Soldat, Nicétas combattit contre les troupes restées païennes d'Athanaric. Lorsque ce dernier exerça son pouvoir parmi les tribus de la région, il appliqua une persécution systématique contre les chrétiens. Nicétas fut condamné en 372 au bûcher, mais son corps ne brûla pas complètement. Ses restes furent recueillis par un autre ami soldat goth de religion chrétienne, Marian (Marianus), qui apporta par la suite son corps préservé du feu à Mopsueste en Cilicie, où on lui bâtit une église et où de nombreux miracles s’accomplirent (légende marquée en bas de l'icône). Une partie de ses reliques furent données ensuite à des églises de Constantinople, puis de là au monastère de Vissoki Detchani (Serbie).
Il est patron de la ville de Melendugno en Italie, où l'abbaye du XIIe siècle conserve une relique. Plusieurs églises et monastères de Russie lui sont dédiés, comme le monastère Nikitsky de Pereslavl-Zalesski, le monastère Nikitsky détruit dans les années 1930 à Moscou, etc. Sa fête est le 15 septembre du calendrier grégorien pour les Latins et le 15 septembre du calendrier julien (soit le 28 septembre pour le calendrier grégorien) pour les Orientaux des Églises orthodoxes. La variante russe de son nom, Nikita, est courante dans les pays russophones.
Ce lot est décrit par Maxime Charron, Paris. -
7 image(s) Estimation : 8000/12000 €
Adjudication : 34000 €LOT N°137
ECOLE DE BOLOGNE vers 1335
Deux scènes de la vie d'un saint
Élément de prédelle d'un retable
Hauteur : 23 cm
Largeur : 57,5 cm
Peinture à l'oeuf sur panneau de bois rectangulaire
On replacera l'exécution de ce panneau, dont nous n'avons pas pu déterminer le sujet, dans le milieu artistique émilien du début du quatorzième siècle. Plus qu'aux oeuvres de chevalet des grands artistes qui vont faire la gloire de Bologne à partir de 1340, tel Vitale da Bologna, il faut situer l'activité de son auteur, plus tôt, autour des ateliers d'enlumineurs qui travaillèrent pour les diverses autorités ecclésiastiques dans les trois premières décennies du siècle (cf. M. Medica, in Giotto e le arti a Bologna al tempo di Bertrando del Poggetto, exposition Bologne, Museo Civico Medievale, 3 décembre 2005-28 Mars 2006, p. 79-93).
Comme chez ces derniers on retrouve ici l'influence du Giotto des fresques de la chapelle de l'Arena à Padoue (1305) dans l'utilisation, certes rudimentaire, de la « boîte giottesque » pour la mise en scène des personnages et le ton narratif, anecdotique, où simplicité, rusticité et agitation animent l'action, caractères intrinsèques de l'art des enlumineurs bolonais. On remarquera particulièrement le canon court des personnages, la description à larges traits des draperies, les visages aux regards vifs et animés de grands yeux allongés dont les pupilles noires en coin, se détachant sur la sclérotique blanche créent des expressions particulièrement vivantes.
Il est frappant de retrouver dans le personnage endormi l'alter ego du saint Joseph songeur de la Nativité (collection particulière, cf. Medica, op.cit.repr.p.47,156) élément de la prédelle du grand retable sculpté par Giovanni di Balduccio (artiste pisan vers 1290-1339) pour la chapelle du palais papal de la porta Galliera à Bologne, édifice qui sera détruit en 1334 lors de luttes intestines. L'attitude des deux personnages, les larges traits des visages, le traitement similaire de la chevelure sont autant d'éléments qui permettent de penser que l'auteur de notre panneau a vu le retable de Balduccio, non pas in situ, mais plus certainement lorsqu'il fut transporté en 1335 sur le maître-autel de l'église San Domenico de Bologne (cf. Medica, op.cit. p.48)
Ce lot est décrit par le Cabinet Turquin, Paris. -
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4 image(s) Estimation : 20000/30000 €
Adjudication : 0 €LOT N°139
Jacques LINARD (Troyes, 1597 - Paris, 1645)
Fleurs dans un vase d’orfèvrerie, melon et figues
Toile
51 x 66 cm
Daté et signé en bas au centre 1640 I Linard.
(restaurations)
Bibliographie :
Ph. Nusbaumer, Jacques Linard 1597-1645, Catalogue de l’oeuvre peint, n°26, reproduit.
Une cinquantaine de tableaux de Linard sont aujourd’hui connus, dont une importante partie n’est pas localisée. L’exposition "Les peintres de la réalité" en 1934 a marqué la redécouverte de Linard ; en 1935 le Louvre a acquis La Corbeille de fleurs, suivit de plusieurs autres.
Les années 1640 sont pour l’artiste une période importante dans sa production. Plusieurs oeuvres proches de la nôtre sont aujourd’hui conservées dans les musées, tel Bouquet de fleurs, avec la coupe au poète conservé à Madrid, Fundacion Thyssen – Bornemisza, ou Panier de fruits avec un melon à droite conservé au Bowes Museum, Grande Bretagne (voir P. Nusbaumer, Jacques Linard 1597-1645, Catalogue de l’oeuvre peint, Paris, 2006, n°22 et n°29, reproduits).
Ce lot est décrit par René Millet, Paris.
Photo : Pépite Production
Détails de la vente
Exposition :
Du 16 au 18 décembre de 11 à 18h
Les ordres d’achat par téléphone sont acceptés à condition que l’enchérisseur soit preneur du ou des lots à hauteur de l’estimation basse. S’il arrivait que l’enchérisseur ne soit pas joignable au moment du passage du lot, Millon Belgique pourra lui adjuger le lot au montant susmentionné.
Millon garantit l'authenticité des oeuvres présentées à la vente.
Frais de vente : 26% TTC
Vente : dimanche 19 décembre 2021
14h
- 001 -> 053 :
- Arts d'Asie
- 054 -> 074 :
- Armes & Souvenirs Historiques
- 075 -> 179 :
- Siècles Classiques
- 180 -> 209 :
- Orfèvrerie
- 210 -> 217 :
- Art Nouveau & Art Déco
- 218 -> 250 :
- Art Moderne
- 251 -> 273 :
- Art Contemporain
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